L'Aquitaine, le Poitou et les Charentes
Au pied de la butte de Montcoué, l'on pouvait jadis se laver la tête dans l'eau d'une petite fontaine pour chasser les maux de tête et guérir de la teigne.
Le géant affamé et mourant de soif, en passant par le gué de Ligaine, avala tout un attelage : les six bœufs, le paysan et une charrette chargée de ronces. Rassasié, Gargantua sombra dans un profond sommeil. A son réveil, avant de reprendre sa route, il nettoya ses sabots. La terre et les cailloux qu'il secoua d'un sabot produiront la butte de Montcoué, qui domine le gué. Il vida son second sabot à Tourtenay et donna naissance à une autre butte sacrée, où nous retrouvons plus tard saint Fort.
De Montcoué à Tourtenay, Gargantua suivait une voie très ancienne, mais orientée Nord-sud, à peu près parallèle à la voie romaine Saint-Jouin-Angers, et, en partie au moins, à la vallée de la Dive au Nord.
En continuant son chemin, le géant gagna le Maine-et-Loire (donc, il infléchit sa marche vers l'Occident). Il atteignit les coteaux bordant la Loire et, là - mais la légende ne précise pas où -, il avala un moulin à vent.
[La grande aile du moulin continua à virer dans son ventre, lui touilla les tripes, disent les bonnes gens, et c'est ce qui causa sa mort. ]
Le modeste village d'Oiron possède, lui aussi, un trésor cosmo-tellurique.
Au pied de la butte de Montcoué, l'on pouvait jadis se laver la tête dans l'eau d'une petite fontaine pour chasser les maux de tête et guérir de la teigne. Suite , Retour menu