MAULAIS

 

 

            Maulais (Mollay au XVIIIè siècle), dépendait de la sénéchaussée de Poitiers, de l'élection de Thouars et du bailliage d'Oiron. .

            Au cœur d'une double et pittoresque vallée, dominée par la butte de Montcoué, le bourg est tout proche du Thouaret et de son confluent avec le Thouet.

 

Ø     Un dolmen existant sur le territoire de la commune a été détruit vers 1861.

 

Ø     Le lieu-dit 'le châtelain' indique l'emplacement d'un camp gallo-romain disparu. Une voie romaine traversant le chemin "des Deux Ponts" franchissait la rivière à Vieilpont. En période de basses-eaux, on y discerne les substructions des piles d'un pont depuis longtemps disparu.

 

L'ÉGLISE SAINT-PIERRE.

 

            La cure était à la nomination du chapitre de la cathédrale Saint-Hilaire de Poitiers.

Avec un clocher-mur  au sommet de son ancienne façade, la modeste église Saint-Pierre, cachée dans un renfoncement et à l'intérieur de laquelle on accède par une porte latérale protégée par un auvent recouvert de tuiles, est sans intérêt archéologique.

 

            LES FIEFS.

 

Ø     La maison noble de Maulay, avec pressoir et fours banaux, appartenait, au milieu du XVIIè siècle aux de Bezanne aux quels succédèrent-les de la Haye et les le Maignan.

 

Ø     AUBOUE - Le village d'Auboué occupe l'emplacement d'une villa gallo-romaine que desservait, en eau potable un aqueduc de huit kilomètres transportant l'eau de la fontaine de Monteil, à Saint-Généroux.

            Le fief relevait directement de la seigneurie d'Airvault. Il était, en 1664, aux mains de la famille de Terves. Pierre Chambret hérita du domaine, en 1582 après le décès de son oncle. Antoine de Terves. Henri de Mondions le possédait en 1664.

Auboué, après lui, devint la propriété des Laspaye, de Saint-Généroux et des le Maignan de la Verrie dont le plus connu combattit avec les Vendéens.

Possédée par les de Terves, l'une des maisons nobles Auboué fut vendue, en 1641 à Emery Rambault, sieur du Vignault. L'autre appartenait, en 1620 à l'écuyer Pierre Aubineau.

 

Au bord de la plaisante petite route de Maulais à Taizé et dans le voisinage du château du XIXè siècle, dont les ouvertures béantes disent l'abandon une fuie à lan ternon subsiste parmi les ruines de la primitive maison  noble.

 

Ø     AUZAY - la maison neuble d'Auzay (anciennement Ozé) mentionnée dès 1235, par le cartulaire de Saint-Michel et par celui de l'abbaye de Chambon en 1239, relevait des seigneurs de Thouars.

 

A quelques centaines de mètres du bourg de Maulais, le haut mur de clôture de l'ancienne demeure seigneuriale, percé d'un grand porche plein cintre, borde la route. A droite de l'entrée principale se dresse une massive tour ronde. A l'autre extrémité, une deuxième tour à usage de colombier a été soigneusement, restaurée.

Une maison d'habitation dont le toit s'orne de fenêtres style Renaissance a remplacé, au XlXè siècle, l'ancien château Féodal.

 

         Suite ,Retour menu