En 1460, les Pidoux possédaient le domaine pour lequel l'un des deux, Jean, devait en 1465, un setier de froment à Catherine Launay. En 1495, Jean Mignon, écuyer, était seigneur d'Ozé et, plus tard, les Acquet-Dumont. Ils conservèrent terres et château du XVIIè au XVIIIè siècle. L'un d'eux Pierre d'Acquet avait été anobli en 1645.

 

Joseph-François Acquert-Dummont, comte d'Ozé, émigra en 1792. Officier de carrière, il commandait, en,  1792, l'avant-garde de l'armée  de M. le duc de Bourbon. Il servit en qualité de lieutenant-colonel, sous les ordres  du  Comte d’Atichamp, dans le régiment à cocarde blanche et mourut pendant l'émigration.

 

Possédé par M. Millory et pendant plusieurs années par M. Poirault, député maire de Thouars qui le vendit à M. Babin, le domaine appartient actuellement à M.jean-Michel Dinais.

 

Curé de Maulais au début de la Révolution, Jacques Saugnon prêta serment à la Constitution, abandonna ses fonctions ecclésiastiques, se maria et devint instituteur. Il exerçait encore dans la commune de 1796 et sollicitait de la municipalité l'achat de livres pour ses sept élèves.

 

L'abbé Palatre, prêta également serment et mourut peu après.

 

L'abbé Garreau, après avoir juré fidélité à la République, exerça son ministère dans la paroisse en qualité de curé constitutionnel. S'étant rétracté, il fut après le Concordat nommé curé de Saint-Léger de Montbrun.

 

AU SERVICE DU ROI.

 

Le châtelain d'Auboué, Louis-Athanase le Maignan était âgé de cinquante six ans en 1789. Il avait été fait capitaine en 1759 après avoir servi comme lieutenant dans la compagnie le Menou.

 

En 1703, il fut nommé membre du Conseil Supérieur, siégeant à Chatillon sur Sèvre, chargé d'administrer la Vendée au nom du roi.

 

Au mois d'août de la même année - écrit dans ses mémoires la Marquise de la Rochejaquelein - "il vint dire à M. de Lescure qu'il voulait être l'un de ses soldats.

Malgré toutes nos instances, il ne consentit jamais à commander. Il était toujours le premier pour tout ce qu'il y avait à faire.

M. de Lescure et les autres jeunes gens l'appelaient leur père... il était l'un des meilleurs et des plus braves de l'armée".

 

Au siège de Cranville, le Maignan eut le bras emporté par un boulet de canon. Transport»té sur un brancard par les Vendéens, il fut massacré au Mans le 13 septembre 1793.

 

L'un de ses enfants, René-Achille, passa en Angleterre et périt en 1795 en combattant avec l'armée de Condé. Son fils aîné, Louis-Alexandre, officier en 1783 au régiment de Penthièvre émigra également.

Alors qu'il se trouvait à l'armée des Princes, il fut chargé d'une mission en Vendée. Ayant débarqué, la nuit en Normandie, il ne put remettre en temps voulu tant était grande la terreur régnant sur le pays les instructions qui lui avaient été confiées pour le général en chef de l'armée catholique et royale.

 

Un peu plus tard, le Maignan combattit aux côtés de Stofflet.

 

En 1799, retiré à Auboué, il fut fait chevalier de Saint-Louis. Il reprit du service, lors de la chouannerie de 1815, en qualité de chef d'état-major du IVè Corps vendéen. En 1816, Louis XVIII lui accorda le brevet de lieutenant général.

 

Le seigneur d'Ozé, Jean-François Dumont-Acquet, major en 1783, au régiment de Brie, combattit avec le régiment de Royal-Infanterie  sous les ordres du comte d'Autichamp, en qualité de lieutenant-major du Régiment à Cocarde Blanche.

 

Associée à la commune de Taizé depuis 1973, celle de Maulais a vu sa population décroître de moitié en un siècle avec 344 habitants en 1857 et 166 en 1982.